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Bons d’achat et location de longue durée

 PUBLICATION SEPTEMBRE 2021 par Jean Pierre BERTON

ARNAQUES AUX BONS D’ACHAT

Sur les réseaux sociaux comme sur d’autres vecteurs de communication, des messages alléchants promettent des bons d’achat de grandes enseignes de la distribution. Mais leur seul objectif est de dérober les données des internautes qui tombent dans leurs filets. Par exemple, une grande enseigne annonce que tous ceux qui partagent un lien inclus dans le message recevront un coupon de 250 € et seulement aujourd’hui.

Ce genre de message circule régulièrement et les enseignes Lidl, E. Leclerc sont souvent les plus utilisées. En cliquant sur le lien, un formulaire s’affiche sur un site copiant l’identité visuelle des enseignes. L’internaute est alors invité à livrer rapidement ses coordonnées afin de télécharger son coupon : nom, prénom, adresse de messagerie, numéro de téléphone et parfois données bancaires. Ne pas compléter de tels coupons. Des relances par messagerie, par téléphone peuvent suivre. Si les coordonnées bancaires ont été fournies, les comptes bancaires seront débités de dizaines, voire de centaines d’euro.

Une autre technique propose des produits à des prix dérisoires par rapport aux prix du marché. Par exemple, un vélo électrique était proposé à 2 € ou un robot culinaire à 1 €. La communication des références bancaires permet aux escrocs d’opérer des prélèvements bien supérieurs aux montants affichés, parfois aussi en multipliant le nombre de prélèvements.

On peut avertir les autorités de telles pratiques, via la plateforme « Internet-signalement.gouv.fr ». Pour les utilisateurs de Facebook, cliquer sur les trois petits points verticaux situés en haut à droite du post, puis sur « signaler la publicité ».

Si les coordonnées bancaires ont été fournies, contacter sa banque pour mettre opposition sur la carte bancaire

LOCATIONS DE LONGUE DURÉE – Tout, sauf une bonne affaire !

La Cour des comptes vient de pointer les risques que fait peser la location longue durée (LLD). Celle-ci est en fort développement et concerne les téléphones mobiles, les appareils électroménagers, les équipements multimédias, les matelas… Cette formule ne bénéficie pas d’un cadre juridique plus protecteur, comme par exemple, le crédit à la consommation où la solvabilité de l’emprunteur est vérifiée.

Dans la LLD, nous ne sommes jamais propriétaire de l’objet loué. Le client devient redevable, dès la signature du contrat, de l’ensemble des mensualités prévues, même s’il souhaite restituer le bien loué avant l’échéance. De plus, le coût complet de la location comparé au prix d’acquisition n’est pas communiqué lors de la signature de l’engagement. En cas de défaillance du client, les frais qui peuvent lui être facturés sont librement fixés par le contrat.

A titre d’exemple, la location d’un téléviseur s’élève à 8,38 € par mois sur 48 mois, ce qui représente un coût final de 432 € alors qu’à l’achat, il revient à 283 €, soit un surcoût de 53%.
De plus, le téléviseur acheté aurait normalement une durée d’utilisation supérieure à 4 anné